mercredi 31 décembre 2008

Beau marketing communautaire

The Sequence - Arne Quinze

Je n'ai pas boudé mon plaisir en passant rue de Louvain, ce midi, au coeur de l'antre parlementaire flamand, où niche "The Sequence", magnifique monstre en bois fluo. C'est beau, c'est de l'art grand et intelligent et c'est du bois durable (label EFC). Les autorités flamandes ont commandé ce bel ouvrage à Arne Quinze, le designer belge ultra tendance, dans l'intention de dynamiser cet ilot grisâtre du coin supérieur droit du pentagone. Une opération qui me laisse un arrière goût amer en tête en imaginant que tout ceci entre dans une stratégie marketing d'une communauté, ce qui est confirmé par les résultats de "The Sequence" tappé sur YouTube. Le premier résultat est un témoignage du Vlaams Belang que je n'ai meme pas eu envie de visionner.

Pour le plaisir des yeux, donc!

lundi 29 décembre 2008

Huit ça suffit?

J’ai noté dans mon calpin cette liste de commémorations dont la presse a fait largement écho tout au long de cette année 2008.
18 – fin de la Grande Guerre
38 – Nuit de crital à Berlin
48 – Déclaration des droits de l’homme
58 – Atomium moule frite, mais surtout naissance de l’Europe
68 – Mai et ses pavés sablés
78 – Mort de Jacques Brel
88 – Assassinat de Chico Valdes, défenseur de la foret Amazonienne

En 98 ? Moi, j’étais en Argentine. Clin d’œil oblige, je créais mon premier site internet « la pagina de casa », vague cyber-grand père du blog, sur mes aventures plus ou moins nettes de Corto Maltese des bureaux.

En 2008 ? A vous de voir ce qui fera l’objet de futur anniversaire. Moi, je parie sur Barak.

mercredi 10 décembre 2008

Confidences publiques entre amis

M’inscrire sur Facebook ? Oui, cela fait plusieurs mois que j’ai ouvert un compte. À l’occasion du premier anniversaire des AntiPastiMisti, je force la passerelle entre mon blog et la page de mon profil, avec cette note en l’honneur de « mes amis ». Les anodines « friend request » m’ont valu de faire face à des retrouvailles pas toujours souhaitées : de ceux que j’avais oubliés à ceux que j’avais enfouis, niés ou pas du tout envie de voir. Retour sur quelques victoires quasi-thérapeutiques…

Première étape, première victoire, fin août début septembre : je crée un compte. J’ai vaincu les a priori intellectuels de mon éducation bourgeoise brabançonne et universitaire « A quoi ça sert ? Non, mais vraiment vous avez le temps ? Ce n’est pas pour moi ces conneries exhibis. Sans parler de la confidentialité ! ». Qui peut critiquer sans avoir essayé ? Me voilà à l’eau, dans le bain de la socialisation facebookienne. Mon compte en banque n’est pas vide. Personne n'est venu dévaliser ma maison. Je n’ai pas été inondé des publicités.

La deuxième victoire, quelques semaines plus tard, c’est d’avoir refusé la demande d’une personne que je ne souhaitais pas compter parmi mes « amis ». Anne-Françoise n’est pas mon amie. Pas question de dire oui. Je me sentais réglo. Mine de rien, c’est un cap à franchir dans cet espace conventio-virtuel du « tout pour plaire ». Tragi-comique outil d’autopromotion, j’avais petit à petit trouvé mon mode de fonctionnement. J’ose à peine l’avouer, je commençais à prendre plaisir à cultiver cet espace, le futile, le temps libre, l’enfantillage, la créativité, le « maintenant ». Une nouvelle petite victoire à l’heure du « impérieux, rationnel, utile » de mon milieu de travail : « sauver la planète, c’est du sérieux ».

Petit à petit, la machine à amis de Facebook se met en place. Le moteur social me propose régulièrement des « amis d’amis », susceptibles d’être, selon le vieil adage, également mes amis. Je garde des reflexes du stade « méfiance » de ma vie sur Facebook. Je fuis les réseaux scolaires, scouts et universitaires comme la peste. Pourtant, même si je n’allais pas vers les gens, Facebook allait me les amener. La vraie partie de la thérapie allait commencer. Des fantômes de mon passé surgissent, remuant des émotions diverses et d’une puissance surprenante! La première onde du choc s’appelle Valérie Beths. Imaginez-vous que tout d’un coup, vous réalisez avoir pris 30ans dans la figure. J’avais perdu de vue cette gamine qui venait jouer chez moi tous les mercredis après-midi et que ma mère accueillait comme son 3eme enfant. J’avais même oublié son existence. Quel bonheur ! Cette présence me faisait chaud au cœur…et me foutait un énorme poing dans les rides. Vint ensuite Philippe Flamine, celui que j’avais essayé, en vain, de suivre depuis ma fuite de l'ichec. Je croyais que le hasard avait décidé de nous séparer, en guise de punition. Le voilà, 15 ans après qui frappe à ma porte internet. Trois mails et quelques semaines après, nous nous retrouvons autour d’un verre, bien ancré dans le présent et l’amitié, parlant de la future fête de la pomme à Martinrive.

Dans la catégorie « Es-tu vraiment mon ami ? », la palme revient à « mon père ». Difficile de nier une demande pareille, vous en conviendrez. Alors, j’ai accepté d’être son ami. Et mes collègues? Je n’ai toujours pas osé adressé une demande à Magali et son silence témoigne d’une embarras mutuel et risible à aborder la question.

Oui, j’ai aussi cédé à quelques nostalgies de bon aloi, je l’avoue sans honte. De mon Erasmus catalan, j’ai retrouvé avec Gilles qui, 10ans après, connaît encore l’hymne du FC Barcelone.
De l’époque Skate or die, je n'ai pas retrouvé Naoufal Bedraoui. Mais je le croise à 300m du bureau. Après un thé à la menthe et une demi-heure de semi sincérité, le doute subsiste. Serons-nous amis avec 20 ans de sac de nœuds pas encore défaits? Pas si simple, la vie…

Quelques semaines après, je reçois un message de paix de la part de Stéphane Michiels qui me demande d’être son ami. Sous mes airs de gros durs en baskets, je suis totalement désarçonné. OUI, Smic ! Je veux être ton ami. Si j’ai fait la paix avec toi, on ne se l’est jamais dit entre quatre yeux. Je le crie et l’écrit par la présente : je suis l’ami de Stéphane Michiels. Quel malentendu stupide. Le mythe est mort. Merci cher ami !

Période un peu sombre de ma vie, la tranche 17-19 ans m’a laissé plusieurs blessures mal cicatrisées. À ce titre, la conversation récente avec Stéphanie Gallo représente la plus belle victoire sur ce passé que m’a offert Facebook. Après une recherche sans succès, la voilà qui apparaît quelques semaines plus tard dans ma boîte à message. Échange de numéro, appels en absences et finalement une conversation...Deux adultes parlent et je sens un nouvel équilibre naître en moi. Le passé est chargé de démon qu’on s’est créé. Autant d’ennemis diffus que je viens de terrasser. Je n’avais pas prémédité ça, mais ce putain de site a contribué à une série de belles rencontres.

Il y a une semaine, Géraldine Meeus, m’a demandé d’être son ami. Formidable. Vais-je enfin créer une rencontre avec ma voisine? Quel pied de nez au passé...Je suis impatient de connaitre la suite.

À la santé des relations humaines, richesse ultime de notre existence éphémère. À la tienne, lecteur imaginaire et anonyme...

lundi 8 décembre 2008

Plongée lumineuse dans l'univers Moerman

Euphorisant, planant, géant, renversant, phosphorescent.



Visite virtuelle pour ceux qui ne pourront se déplacer à Charleroi avant février 2009.

lundi 24 novembre 2008

bon pour un repas trop bon

A ceux qui détestent le mot « BIO », car ils trouvent ça compliqué, cher, pas toujours logique. A ceux qui pensent que Slow Food est réservé à l'élite bobo. A ceux qui s’y perdent face aux questions climatiques, éthiques, équitables et qui ne savent plus quoi mettre dans leur assiette sans se ronger les sangs. Il est temps de faire une halte chez « Trop bon ». Les deux chef(fe)s sont parvenues à offrir un condensé de l'assiette durable, gourmande et démocratique dans un cadre chaleureux et zen, comme aucun autre lieu à Bruxelles! C'est un pro qui vous le dit: ce lieu est unique en son genre...

samedi 22 novembre 2008

Mobilisez vous en commun

Rue de stalle, 9h, ce vendredi, assis à l’arrêt du tram 4. Dans mon dos, une file de voitures immobiles s’étend à perte de vue vers le centre. Ça doit pas etre amusant de se tapper ça tous les jours ! Cela dit, ma situation n’est guerre plus enviable. Je suis assis dans le froid, je viens de louper le tram et je ne suis pas sur d’arriver à mon rendez-vous à l’heure. Grisaille de novembre. Silence urbain en fond sonore. Je serais sans doute mieux au chaud avec un gentil animateur radio qui essaie de me faire sourire. Je m’assoupis.

Soudainement des cris derrière moi. Je me retourne pour découvrir deux excités motorisés descendus de leurs chars pour s’étriper de grand matin. Des « Joue pas au con avec moi ! » succèdent à des « ta gueule ! » et autres petites touches nerveuses à la « je vais t’empoigner si tu continues » qui frisent avec les coups de poings. Une phrase me marque « C’est MOI qui passe d’abord ». Cet automobiliste d’origine turque et ce camionneur flamand ne voient pas leur public silencieux, aveuglé par leur Ego furieux. Les deux coqs rentrent ensuite dans leur poulalier et se remettent en vrombe bruyamment. Ridicule sauvagerie. Lutte surréaliste de micro mètres / secondes de trafic. Le calme reprend le dessus.

Une vieille personne s’approche de moi et je me resserre sur le banc pour la laisser s’asseoir. Un « merci » s’échange avec un sourire...Ce « MOI » crié par le camionneur flamand me revient à l’esprit. Ce besoin d’existence hurlé, cette peur, ce nombrilisme me surprend. Pourquoi ? Comment ? Etre un automobiliste au quotidien a un côté pervers. Comme si l’univers de votre existence sur la route se réduisait progressivement au pourtour de votre véhicule. La notion d’autrui finit par rimer avec « autres voitures » et tout ce qui est « extérieure » à votre bulle en acier est synonyme de rivalité, voire en cas de conflit un « ennemi à vaincre ». Je respire et je me relaxe progressivement. Prendre les transports en commun au quotidien a bien un mérite, au contraire. Être contraint de partager « sa » bulle avec la présence d’autres est « pénible », me dit-on parfois. Je ne partage pas cet avis. Après un incident pareil, j’y vois meme une vrai chance. Je partage, je vis ensemble. Je me sens en lien avec tous les autres passagers et progressivement à tous les passants. Je les regarde autrement: vieux tout mous, noirs de toute l’afrique, beurs surexcités, enfants pleurants, polonais ténébreux, étudiants bruyants, bourgeois égocentriques. Tout ce monde mélangé et sagement assis dans cette bulle filante sur site propre… Je les aime ces sales tronches bigarrées du matin. Ils sont ma famille.

vendredi 14 novembre 2008

Vies Dessinées


Alcoolisme, Pédophilie, Guerre, Immigration...c'est pas une intro folichonne. j'arrête là? La BD s'est ouverte ces dernières années à de nouveaux auteurs, de nouvelles histoires, des genres inédits. Je sors de la lecture de la très puissante autobiographie de Etienne Schréder - Merci Marie ("Amères saisons"). Et j'en profite pour signaler une autre autobio magnifiquement illustrée: "Pourquoi j'ai tué Pierre" .

Plus légers, mais tout aussi réussi, lisez "Là où vont nos pères", belle allégorie futuriste sur l'immigration (Tan Shaun, Dargaud)

jeudi 6 novembre 2008

Ceci n’est pas un rêve américain

Il m’a fallu 24h pour digérer l’info. Ou plutot pour qu’elle m'éclate à la figure... « enfin ». Comme si l’annonce à la radio hier matin n’avait pas suffi. « Barak Obama est le nouveau président des Etats-Unis ». Comme si cette voiture, hier après-midi, sur le boulevard du Botanique avec 4 noirs claxonnant à tue-tete enveloppés dans la bannière étoilée venait d’un autre monde. Comme si les sms, mails ou commentaires sur Facebook, toute la journée, étaient trop virtuels. Comme si mon fils de 5 ans prononçant « Barak a gagné?» appartenait à un futur trop lointain. Comme si ce n’était en fait pas possible. Comme si je ne voulais pas y croire…

Ce matin, un mur de journaux chez un libraire s'est coloré de noir et blanc. Je m’assied dans le train et ouvre ces 16 pages de supplément…Le déclic s’opère enfin. Un miracle s’est bel et bien produit. Je lève aussitôt les yeux et croise le regard d’un inconnu qui lit un métro néerlandophone avec la même "Une". Je ne résiste pas à l’envie de lui exprimer ma joie en brisant le sacro-saint silence ferroviaire matinal. Le sourire flamand accueille mon élan par une réponse timide, mais sincère « Een echte goeie nieuws, inderdaad ! ». Oui, c’est une nouvelle extraordinaire.
Silence à nouveau…J’ai envie de pleurer de joie et je lache mes larmes de joie. J’ai envie de m’arrêter et de se savourer cette « information », de la faire durer, de m’y accrocher. Je m’arrête, je souris et me lance dans ce texte plein d’allégresse.

Je suis heureux de vivre cet instant de rêve…qui n’a rien d’américain. Je ne suis pas américain. Obama n’est pas belge, ni européen. Je me sens partie de cette victoire, au-delà des genres, des nations, des races…Aux noms des minorités dont nous avons tous souffert un jour. Enfant et adolescent, j’ai pleuré les injustices de la « couleur pourpre » de « Mississipi Burning » ou de la Shoah. Adulte, j’ai pleuré en lisant « I have a dream » de Luther King, j’ai pleuré ces destins tragiques de Gandhi, de JFK ou de Samira Adamou. Je souffre des injustices infligées aux minorités, quelles que soient leur couleur ou leur origine, passées ou présentes, en bas de ma rue, à nos frontières blindées ou à l’autre bout du monde. Aujourd’hui, rien n’a changé. Je rêve encore. La seule différence est qu’un de ces rêves est devenu réalité. Un monde meilleur existe. Il est en chacun de nous. Il dort, inconnu ou étouffé. Je vis dans ce monde et je crois dans le potentiel humain de chacun. Yes, we can. Yes, mec!

mardi 28 octobre 2008

Poésie du possible intérieur

"Stay loose. Learn to watch snails. Plant impossible gardens. Invite soemone dangerous to tea. Make little signs that say yes! and post them all over your house. Make friends with freedom and uncertainty. Look forward to dreams. Cry during movies. Swing as high as you can on a swingset, by moonlight. Cultivate moods. Refuse to "be responsible." Do it for love. Take lots of naps. Give money away. Do it now. The money will follow. Believe in magic. Laugh a lot. Celebrate every gorgeous moment. Take moonbaths. Have wild imaginings, transformative dreams, and perfect calm. Draw on the walls. Read everyday. Imagine yourself magic. Giggle with children. Listen to old people. Open up. Dive in. Be free. Bless yourself. Drive away fear. Play with everything. Entertain your inner child. You are innocent. Buils a fort with blankets. Get wet. Hug trees. Write love letters." (c)Sark
Poeme peché au hasard du net cet après-midi. Me suis arrêté là. Tout ça me dit une seule chose: Vas-y!

mercredi 15 octobre 2008

P-Magazine: Hommage à l'Homme Flamand

"P-magazine, le plus grand hebdo de Belgique pour homme, est un concept unique où tout ce qui peut intéresser un homme est combiné. Une vampe en couverture séduit l'acheteur mais à l'intérieur l'homme flamand retrouve un mélange plaisant d'actualité et de culture. Mais aussi d'humour et de sport avec un guide-tv détaillé" (Définition copiée-collée du guide media MM)

mardi 14 octobre 2008

Affichez-vous!


Vu rue d'Arlon, dans le little Manhattan bruxellois, une série d'affiches anonymes placardées sur un immeuble de bureau abandonné (coin "Sabam" rue Arlon/J. de Lalaing) dont voici deux prises de vues gsm

jeudi 9 octobre 2008

Découvertes en famille


Géraldine (mon épouse) lance les Epinards en scène. Un abonnement non nominatif pour petits et grands de 5 spectacles et activités à Bruxelles, étalés de nov 08 à juin 09. Découvertes garanties! Inscriptions jusque fin octobre. A faire passer :-)

mercredi 1 octobre 2008

Surréalisme, salars et silence


Tout ça manque un peu d'image, non? Bien d'accord!
Scarlett Hooft Graafland. Un nom à dormir dehors, des images à couper le souffle.
Un petit tour sur son site (d'où j'ai minablement piqué une image) vous ouvrira les horizons.

Nocturnes de panache!

Quel plaisir de revoir cette joyeuse et totally pythonesque compagnie du Panach’Club ! Leur nouvelle création « Nocturnes/In bed with the Panach’club » est à voir au théâtre des Riches-Claires jusqu’au 11 octobre. Les multiples saynètes tournent cette fois autour d’un lit et des univers de la nuit. Ce dernier opus m’a semblé un peu moins décalé que les deux premiers spectacles, mais le cocktail « fanfare, dialogues tranchants et mise en scène d’Eric De Staercke » constitue un très bon antidote contre les refroidissements de saison. A prescrire d’urgence !

mercredi 24 septembre 2008

Des arbres et des hommes

« Dans une vie, un homme doit faire trois choses : avoir un enfant, écrire un livre et planter un arbre ». (relire cette phrase plusieurs fois si nécessaire, en respirant profondément entre chaque lecture).
Lue dans « Le combat ordinaire » (ou était-ce le « retour à la terre » ?) de Larcenet, cette phrase puissante me laisse un sourire ému. Ce WE, j’ai planté 6 petits arbres à Martinrive, avec mes enfants. C’est vrai que j’aimerais bien écrire un livre.

samedi 6 septembre 2008

Mes vacances chez les cochons

J’ai passé une semaine avec des amis dans un gîte à la ferme, près de Ciney. Une belle réussite : trois familles réunies, des enfants, des célibataires, des jeux, des Rochefort, du temps belge….et des cochons. Oui, je n’ai pas précisé, mais la ferme (l’exploitation agricole conviendrait mieux) s’est spécialisée dans l’engraissement de porcs (et les pommes de terre). De quoi faire un superbe boudin-purée, non ? Tout à fait ! Cette ferme est bel et bien un fournisseur important de viande de porc et elle fournit la région en pdt épluchée et frites. Un business tout à fait réglo qui semble bien se dérouler, à en croire le nouvel investissement d’un hangar moderne pour accroitre leur cheptel de 200 têtes supplémentaires.

Au début de la semaine, j’en riais. « Tout est bon dans le cochon », pas vrai ? Je mange de la viande, même si j’ai définitivement arrêté les fricadelles, depuis que j’ai vu l’usine Viangros à Anderlecht. Par contre, je mange volontiers une saucisse campagne, spare-rips et je craque pour le boudin de liège. Je ne peux donc pas cracher dans la maquée, comme mon papa dit dans ces cas-là.
Le troisième jour, j’ai finalement été visité l’étable avec mes enfants. La vieille étable, dois-je préciser. Ce fut une des pires expériences de ma vie. Une vision d’enfer : le noir total et le sol remplis de gros porcs blancs couchés au sol, levant péniblement la tête à notre arrivée. Une odeur de mort : la merde, aigre, pinçante, étouffante. Une chaleur épouvantable. J’ai tenu moins d’une minute dans ce cocktail abominable.
A nouveau, j’en riais…mais que faire d’autre ? Pleurer ? Puis progressivement, un doute s’est installé. Est-ce que ce que j’ai vu est « normal » ? non, oui, peut-etre, pas tout à fait...putain...

« En-graisse-ment de PORCS » C’est lourd à lire, hein? Non ? ça vous fait sourire? Les porcs, c’est gros, ça mange de tout. C’est normal que ça grossisse, non ? Notre culture a érigé le porc au statut de gros mangeur et si il est gros, c’est « normal »: Les 3 p’tit, la tire-lire, les flamands de Brel. Et puis, on a besoin de viande pour manger, non ?..mwouais…le doute me poursuit. Derrière ces images légères et notre confort de prédateur dénaturé, j’ai l’impression que quelque chose cloche.

La ferme engraisse un porc en 3 mois. Il arrive avec un poids de 30 kg et ressort à 120kg. Il triple donc son poids en trois mois. Pire ! Il prend un kilo par jour... Son unique alimentation est une farine animale industrielle. Le cochon ne sait presque pas marcher tellement il est lourd. Le moindre choc cardiaque lui est fatal. Pour éviter toute bagarre ou agressivité, sa nourriture et alliée à des calmants. Dans le même esprit, on lui coupe sa mythique queue en tire-bouchon, risque trop gros d'incident dans la "procédure" d'engraissement.
Je mange ça? Cette horreur sans nom? Pour quoi et pour qui on les engraisse ? Qui les transforme en autant d’aliments débiles? Nous ingurgitons cette insulte sans même plus nous poser de question sur les étapes préalables au rayon du supermarché. Homme ! Espèce de lâche paresseux. Regarde le merdier que tu as mis en place pour te donner bonne conscience.

Mes vacances chez les cochons sont une belle réussite. Quand je vois un saucisson, je pense à ces vies de porcs et j’ai plus envie d’en manger. Je ne cautionne pas un système d’alimentation indigne de la vie, aussi boueuse et vulgaire soit-elle. Grâce au regard de ce cochon dans cet étable noire puante, je me sens plus juste, plus harmonieux en me tournant vers l’alimentation bio et en mangeant moins de viande. Et je plains tous ceux qui soupirent exaspérés la fin de cette note, car c'est d'abord eux-mêmes qu'ils nient.

jeudi 7 août 2008

Ateliers Buissonniers - à diffuser

Un peu au hasard des vacances, je tenais à vous annoncer cette journée que j'organise avec une amie, le dimanche 14 septembre à La Roseraie (Uccle). Il s'agit d'une journée d'initiation à l'impro et au chant.



Si par ailleurs vous pensez à qqn dans votre entourage que ça puisse tenter, n'hésitez surtout pas à faire passer cette annonce.

lundi 21 juillet 2008

Une affiche de record


Du beau monde pour la 20eme édition, ce WE: Eddy Wally, Lou & ses bananas, Tony Cabana...Et toujours pas de nouvelles de la tentative de record sur leur site internet...Le suspens est intenable

mercredi 16 juillet 2008

the best Durum in town

Des vrais durum, pas des hamburgers roulés à la sauce banzai avec des frites pourries. Sauce au humus, feuilles de persil plat marinées, falafel maison...un re-gal. Orientalia, chaussée de Charleroi 277 (ma campagne) est le meilleur endroit à Bruxelles du monde pour les spécialités libanaises. Et à deux pas de là, n'oubliez pas de passer au très zen "Tea for two", de l'ami Stef

vendredi 11 juillet 2008

Ceci n'est pas une gare...

Surréaliste, c'est bel et bien le sentiment qui plane au dessus des quais Calatrava. De passage par la nouvelle gare mégalomane principautaire, j'ai shooté dans tous les sens. Criticable à bien des égards (quartier bousillé), ce projet reste une création magnifique et un terrain de jeu pour les photographes (clicker pour l'album complet)
Calatrava Guillemins

lundi 7 juillet 2008

Martinrive: son moulin, son hêtre,... sa cabane!


Super Fred, l'homme qui vaut 3 millards, a planté une cabane dans le grand hêtre du jardin à Martinrive. Perchée à 4m de haut, la plateforme flotte dans le feuillage rouge-brun, parmi les branches, au frais. Les dernières planches ont été fixées par mon père. Garanti 100% matériel de récup. Les grands enfants n'ont qu'à bien se tenir...

jeudi 3 juillet 2008

Créez votre Vie!

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement celui qui fait de la télévision son guide

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
celui qui préfère le noir au blanc, les points sur les "i" à un tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui passe ses jours
à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.

Il évite la mort celui qui se rappelle qu'être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer.

--- Poeme de Pablo Neruda, lu par une amie lors d'un soirée récente. Curieuse coincidence de retrouver ce maitre à l'origine de cette déclamation. Je relis sans me lasser ses "poemes d'amour"..Quelle justesse, quelle simplicité. Parvenir à vivre SA vie pleinement, quel beau pari...

lundi 30 juin 2008

L'Europe en jaune & rouge

Dimanche 20h30
Mission réussie : trouver un restaurant ouvert et sans écran rivé sur la finale.
Notre soirée sans enfants peut commencer.
À l’apéro, tout le quartier explose, les Espagnols ont marqué ! Pas d’image, mais le son est bien là. Ça vibre dans les chaumières des aficionados exilés.
Assis en terrasse, un court défilé de klaxoneurs impatients célèbre la mi-victoire à la mi-temps.
De « whouuu », des « haaaarg », des « viva espania » sortent d’un café proche. La cadence et le volume augmentent à mesure que s’approche la délivrance.
A l’addition, le café éclate au coup de sifflet. Nous rentrons chez nous.
En route, la pénombre du dimanche soir pétille de sang et d’or.
Altitude 100, une famille bariolée ajuste le drapeau sur la lunette arrière avant de partir en tournée.
Place Saint Denis, les premières voitures font déjà le tour de la place.
Chaussée de Neerstalle, sur son booster survitaminé, « super Espana » et sa cape bicolore file à vive allure devant nos yeux. La rocket espanola fait trois tours de rond point et puis s’en va.
Drogenbos, deux enfants font tournoyer leur drapeau bricolé au bout d’une longue perche au bord de la route.
Beersel, le calme des chaumières reprend le dessus.


Lundi matin 9h,
rue du luxembourg, sortie du métro Trone. Les seuls drapeaux sont bleus étoilés. Sagement, les costumes cravates entrent au bureau. Pas d’immigrés, pas de fils d’immigrés. Les appartements sont propres, chers et vides. Berk, c'est fade l’Europe toute propre.

mercredi 11 juin 2008

Des idées pour l'avenir.BE

"Pas d'avenir 100 projets". Le journal Le Soir publie ces jours-ci les projets de 100 jeunes (pas toujours si jeunes) sur le futur de la Belgique. Ne loupez pas ces suppléments dynamisants! Un site est ouvert pour y poster votre projet. J'y ai déposé le mien sous le nom de "La Belgique sans papiers", sous le pseudo "PiccoloMondoBelga"

Voir aussi le blog du soir
http://blogs.lesoir.be/100projets/

mardi 3 juin 2008

Destreins animés

A voir, le long de la ligne 161 (Bxl-Namur), entre la gare de Bruxelles Luxembourg et d'Etterbeek. L'artiste, connu sous le nom de Bonom, a également habillé plusieurs murs de la capitale par des monstres imaginaires préhistoriques. Un magnifique exemple de créativité urbaine.



Visitez la galerie

samedi 31 mai 2008

Petites communautés entre amis

Une carte blanche qui m'a bien plu à propos de Facebook, d'internet et des communautés bien pensantes. Paru dans LLB de vendredi 30 mai.
Faire partie d'une communauté, c'est bien. Savoir s'en détacher, c'est encore mieux. Merci Mamzelle Kriek, il me manquait une bonne raison de me plonger dans l'univers impitoyable de BiesseBook et je crois que je l'ai trouvé
A lire ici

jeudi 22 mai 2008

Humeur massacrante

Que ce soit le réveil en sursaut, la nuit de merde, la fatigue accumulée ou bien les tartines faites à la hâte qui sont tombées sur le quai de la gare, je suis à cran ce matin. Dans le train, je lis « Ukulélé », les cahiers de note de Joann Sfar (publié à L’Association). Tout comme à la lecture de « Piano », je bave d’admiration face à ce débit simple et vivant. Croquis, blaguotte, textes s’enchainent sans autre fil que le « vivant ». En ça, je me sens proche de lui, car c’est ce qui me motive à écrire. Je suis jaloux aussi. Je râle parce que j’ai aussi envie de dessiner comme il le suggère : « sans se préoccuper du résultat. Un seul conseil : Prendre du plaisir à dessiner. Dessiner telles que tu vois les choses, pas telles que le montre l’appareil photo. ». Je me dit que c’est un gros con, ce Joann Sfar de glander sur son banjo et d’étaler ses vacances d’été. Voilà trois jours que je pousse tel un constipé à choisir le sujet de mon prochain "post" alors que je sais très bien que forcer n’amène rien de bon. Je suis de mauvais poil ce matin. Je m’assied dans le métro et je râle une dernière fois quand un musicien se mets à claironner dans la rame. Je mets un certain temps à me rendre compte de mon état d'esprit jaloux et envieux. Joann Sfar, je le trouve génial et j’ai bien envie de me mettre à dessiner comme ça me plait et d’écrire comme ça me plait.

mardi 13 mai 2008

Liberté? Néén...Vrijheid!


Deux, trois fois par an, notre vénérable Provincie Vlaams Brabant nous gratifie d'une initiative touchante pour nous préserver de l'épouvantable fléau de l'Ontvlaamsing (voir rapport sérieux et chiffré à télécharger de la périphérie bruxelloise..., que dis-je, du Rand. Ce document mérite une petite lecture. Les franskiljoen ne sont pas les seuls vilains petits flamoutch: 20% des bébés nés en VB sont d'origine étrangère. Kind & Gezin (l'ONE flamand) fait donc sa petite compta sur la langue des familles. Big baby brother is watching us...
Y a-t-il un autre endroit au monde où de tels moyens sont consacrés à "RElinguistiser" (on est pas à un néologisme près) les brebis égarées?

mardi 29 avril 2008

Bicycity - pour une ville à vélo

A faire circuler, ça se passe le 18 mai. Partir de chez soi, les grands axes sont réservés aux vélos. Je trouve l'animation amusante et j'aime beaucoup travailler sur ce projet.


Action symbolique Rue de la loi, le 8 mai, mise en place pour annoncer l'événement. Reportage sur téléBxl

Images de ce même événement sur Flickr
IMG_0745

lundi 21 avril 2008

Standard Champion?

Tout ça fait bien plaisir à voir. (à part Michel Daerden qui fait des bises à Michel Preud'homme avant d'entamer une queue leu leu grotesque). Hier soir, je savourais cette très belle victoire. Puis je pense à ces 25 années de privation, de frustration et d'attente du public liégeois.
Putain, 25ans! T'imagine le TROU béhant dans une vie?
Et en fin de compte la question fondamentale: Est-ce que le pire c'est l'attente ou bien la prise de conscience que 25 ans sont brutalement passé sous ton nez? La première, quoique frustrante, reste inconsciente. Ce titre en poche, les fans liégeois vont-ils se réveiller avec un double gueule de bois? Celle de la veille ET celle de ce TROU béhant qui se matérialise?

lundi 31 mars 2008

Les visages de l'actualité

Tchétchénie, Iran, Bagdad, Tsunami, Darfour, Kachemire. Le pire de l'actualté. Derrières des noms qu'on ne connait que par les journaux, il y a des visages. Autant de victimes que ce photographe nous donne à voir de manière merveilleusement humaine. La série de photo sur la guerre en Irak est visible dans les serres (donc gratuitement).
Bruno Stevens au Botanique, jusqu'au 4 mai. A voir absolument.

vendredi 28 mars 2008

la biodiversité flamoutch needs you


Pensen Kermis: la kermesse au boudin...A chaque saison fleurit une nouvelle édition de surbouffe kraBeurk: Bloedpens, ZuurkoolKatastroof, Spaghetti di Vomi. Ces formules de b(o)uffet semblent l'unique moyen de faire la fête. Mmmmh, smakkelijk jongens! Je ne pense pas pouvoir passer un jour au-dessus de ce choc cuturel.

vendredi 21 mars 2008

Travailler pour la planète

Face aux grandes inquiétudes, c'est bon de savoir et de lire que les solutions sont en marche. Livre très inspirant dont je me suis fendu d'un résumé qui vaut ce qu'il vaut: c'est trop rapide! Lisez "Réparer la planète", la révolution de l'économie positive de M.Rouer & A. Gouyon. (Ed. JC Lattès) voir aussi sur www.reparerlaplanete.com

jeudi 20 mars 2008

Vélos @ bxl Luxembourg

Pris ce matin dans la presque flambant neuve gare de Bruxelles Luxembourg. Face au manque cruel d'emplacement vélos, les navetteurs démunis parkent leur vélos à la sauvage, faute d'infrastructure adéquate.

samedi 15 mars 2008

Fenêtres sur cours d'eau

Calme, assis, je flotte
Mon esprit vogue au fil de l'Amblève, immobile face au spectacle
De l'eau au soleil couchant, se dresse une cathédrale verte
Qu'aucun dieu n'embrassera jamais.
Image fixe et foisonnante
Bain de lumière
Baie de nature
Cascade de son
Vitrines de toujours, où rien n'est à vendre et tout se construit
Laissez-moi le temps d'y plonger mon âme aussi longtemps que nécessaire...
Martinrive, jusqu'où ferons-nous route ensemble?

vendredi 14 mars 2008

Freeze, gardez le mystère

Les gares de New York, Londres et récemment de Bruxelles ont été le théatre d'actions Freeze. A une heure précise, les initiés s'immobilisent pour qques minutes. Le résultat visuel est totalement surprenant. Je trouve ça vraiment beau. La vidéo de New York est carrement hypnotisante. On se croirait dans un épisode de Twilight Zone. Inutile et d'autant plus beau. Laissez-moi planer dans le mystère du pourquoi, je préfère ça, ça fait d'autant plus 'art contemporain'... En espérant qu'aucun Carl de Moncharline ne vienne en revendiquer la paternalité, plizzz laissez ces merveilleuses initiatives hors de tout ça.
NEW YORK (sur YouTube)

mercredi 20 février 2008

Le réveil des 5 sens

Dix minutes à pied, le jour se lève, en route vers la gare,
Le long d’un sentier, seul, en pleine nature du pajottenland
Au fil de mes pas, je m’ouvre à mon entourage.
La terre durcie par le gel traverse mes semelles.
Mes yeux plongent dans le ciel bleu naissant.
Le doux chant des oiseaux pétille dans mes oreilles
Le parfum sec et figé de la campagne m’oxygène le cœur.
Oui, c'est bien moi. Je suis ici, je suis en vie, je marche.
Comme si la Nature m’offrait un deuxième réveil.

vendredi 8 février 2008

Into the Wild - quotes

"You should make a radical change in your lifestyle. The core from men's spirit comes from new experiences."

"I read somewhere... how important it is in life not necessarily to be strong... but to feel strong."

La richesse du monde réside dans les rapports humains. Le plaisir de partager son point de vue unique d'invididu avec quelqu'un d'autre.

Biocarburants: mange ou roule!

Pour produire 15L de biocarburant, il faut l'équivalent de 120 pains.
Cette comparaison (relevé lors d'une manif au salon de l'auto) illustre au mieux le dilemne que nous propose (sans nous laisser trop de choix) l'industrie automobile. Je suis ébahi de voir à quel point notre mode de raisonnement est à ce point réduit à "notre petite prairie".
Les biocarburants vont nous faire mal...
Primo, le prix de nos denrées alimentaires augmentent, car les stocks de blé à manger et ceux du bétail qui nous nourissent sont désormais utilisé pour faire rouler.
Deuxio, la déforestation s'accélère, car pour combler ce déficit, il faut cultiver d'avantage.

Quel sens y a -t-il à pomper dans nos réserves alimentaires pour rouler en bagnole?

mercredi 23 janvier 2008

Instant de contraste

Mercredi midi, sortie des classes à l'Athénée Charles Janssens. Je marche le long des façades sales des chancres de la rue Dubreucq. Entre le théatre de l'LL et la sortie du parking du Lidl, un petit groupe d'enfants d'origine turc marche sur le trottoir en face de moi. Les néokets de brüssel d'une dizaine d'année mangent bruyamment leur paquet géant de chips bas de gamme en guise d'unique repas de midi. Mon regard saute vers la BMW en stationnement. Le moteur tourne et enfume mes pas. A l'intérieur, une jolie maman toute pimpante fignole l'installation du maxicosi de son bébé sur le siège passager. BOUM. Instantané de contraste. Deux visions de l'enfance s'entrechoquent. Deux mondes, deux mères, deux vies qui se cotoyent sans se rencontrer.

mardi 22 janvier 2008

Sorties de saison en famille

Pluie, froid, obscurité, janvier a tout pour décourager les plus téméraires. ça fait plusieurs semaines que nous ne sommes plus sortis nous promener, il pleut, il pleut, il pleut...
Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas eu le temps de réserver leur place de théatre ou qui en ont marre de ratinet à la ferme rose, j'ai eu le plaisir de faire deux découvertes à moins de 10km de chez moi.
  • le Musée du jouet. Je n'y avais jamais mis les pieds (sans doute à cause du mot "musée" qui m'a toujours rebuté): le PIED! Les enfants ont pu jouer à des tas de vieux jeux en bois, billes, dinette, kapla, domino. Et quand les enfants jouent ensemble, c'est le bonheur pour les parents qui peuvent enfin parler entre eux...
  • L'Aquarium de Bruxelles, à deux pas de la basilique de Koekalàkrème. Une modeste gallerie (cinquantaine d'aquarium) très joliment illustrée par des conseils de protection de l'eau et de la nature. Asbl soutenue par le WWF, mais pas par la région...allez comprendre. Ecrivez à Mme la ministre Simonet: marie-dominique@cfwb.be
Deux découvertes et deux rencontres! Les gérants de ces deux endroits sont motivés, passionnés et didactiques. Si vous avez le sourire, du temps et de la curiosité, posez des questions et tendez les oreilles, ces gens ont des choses à dire.

lundi 14 janvier 2008

Cirqu'Impro

Une première, à ne pas manquer! Surtout que je serai sur scène, dans l'arène du Cirque

Cirqu'Impro - le vendredi 25 janvier au Cirque Pauwels, plaine du Bourdon à Uccle (prox. gare uccle calevoet) - 20h

dimanche 13 janvier 2008

Biowashball

Laver son linge sans savon?
Difficile à croire et pourtant c'est vrai, ça marche. Ceci est un 'laveur' (qqn a un meilleur mot?) écologique, économique (30eur pour 4 ans!), facile, sain sur toute la ligne. Cette boule magique agit via un procédé d'ionisation de l'eau et ça lave... Je trouve cette invention tellement géniale que je peux pas m'empecher d'en parler à n'importe qui...(et meme à vous!)
Reste plus qu'à convaincre ma mère (ce qui ne sera pas une mince affaire, mais je garde le meilleur pour la fin). Vous devez essayer!

A l'heure où pas mal d'"inventions écologiques" s'avèrent souvent pires que tout (agrocarburants, ecocompensation,...), ça fait du bien de voir apparaitre un truc vraiment en dehors des schémas classiques...Preuve que le génie humain a des ressources utiles.